Que ceux qui n’y connaissent rien au vélo se lèvent ou se taisent à jamais ! Non, le Paris-Roubaix n’est pas une pâtisserie mais la plus belle course de vélo ! Simple chauvinisme ? Pas sûr à en voir les dizaines de milliers de personnes qui longent la course et les milliers de belges qui envahissent la région durant tout ce weekend ! Au delà des passionnés, cette course séduit aussi les novices. On vous donne les raisons pour lesquelles vous devez vous déplacer au bord des routes du Nord pour assister au Paris-Roubaix !
Plus qu’une course, une religion pour les belges
Demandez à un belge de choisir entre le cyclisme et les frites, il ne saura pas faire de choix ! Et l’une des choses les plus impressionnantes au Paris-Roubaix, c’est la ferveur des belges. Pour quelques minutes à voir passer des coureurs cyclistes, des milliers de belges viennent les 2-3 jours qui précèdent la course pour camper et faire la fête dans les champs nordistes. Un peu excessif ? Non, c’est simplement que le cyclisme est le sport national belge et que le Paris-Roubaix, c’est un peu leur course préférée…
Une belle journée à travers les paysages naturels du Nord
Venir sur les routes du Paris-Roubaix, c’est se faire une belle promenade à vélo ou à pieds à travers les champs pour rejoindre le parcours officiel de la course. Même les adeptes de la voiture devront se garer suffisamment loin pour rejoindre à pieds les haies de spectateurs. C’est donc une belle journée pour se promener entre amis ou en famille en profitant du beau temps
Les pavés : L’enfer du Nord
Du spectacle, des chutes, de la souffrance sur les visages… En étant au bord des routes du Paris-Roubaix, n’importe quel non initié ressent la souffrance des coureurs. Si on nomme cette course l’enfer du Nord, c’est lui reconnaitre une difficulté supplémentaire sur les autres courses. Les secteurs pavés y sont pour beaucoup et les années ou la météo fait des siennes accentuent le nombre d’accidents et de chutes.
Des rebondissements et l’incertitude jusqu’à la fin
Le cyclisme est un sport où seul le vainqueur retire de la gloire. Pourtant, le public reste longtemps après le passage des premiers coureurs pour continuer à encourager. A certains endroits, on peut suivre la course sur écran et la difficulté du parcours amène souvent des rebondissements dans le scénario. Personne n’est à l’abri d’une crevaison ou autre mésaventure, ce qui maintient le suspens jusqu’au bout !