A peine ouvert, on a pas su résister à l’envie d’essayer le nouveau resto-bistrot de Nicolas Pourcheresse. Le chef rockeur étoilé au temps où il oeuvrait à La Table, le resto de l’Hôtel Clarance à Lille. A la suite duquel, le chef à la crinière rousse et aux tatoos colorés a ouvert le Vagabond, son propre resto gastro de 14 couverts rue Saint-André à Lille. Cette fois, il a lancé un nouveau projet autour de l’esprit bistrot haut de gamme. Chez mon Cousin. Un lieu qui fait honneur aux oeufs, à l’esprit grignotage mais aussi aux plats mijotés ou grillés à la française. Verdict ?
Un bistrot haut de gamme à Lambersart
En arrivant Chez mon cousin, on s’attend à un véritable esprit bonne franquette dans le pure esprit bistrot. Un endroit cosi et chaleureux certes mais on est un peu loin de la bonne franquette comme on l’entend chez CityCrunch. Le lieu est plein même si on est à la pause dej en pleine semaine. Plutôt bon signe et finalement pas très surprenant vu la réputation du maestro. L’entrée donne accès à la cuisine et on vite accueilli avec le sourire. Notre table nous attend. Une table bien présentée avec une baguettine aux céréales dans l’assiette. Un petit tour d’horizon sur la fréquentation du lieu. Premium.
Terrines, oeufs en mode grignotage ++
Si on a vite senti que le resto avait un peu de difficulté à gérer les fortes influences, nouveauté oblige, on a vite était séduit par la carte. Plusieurs possibilités. Des grignotages, pour manger un peu sur le pouce mais tout en délicatesse. Cette option peut également faire figure d’entrées. Là j’ai senti mon coeur battre la chamade en voyant la terrine de canard au whisky de Wambrechies me faire de l’oeil. Le problème, c’est que le gravelax de truite de mer au saumon bio. Autre tendresse, le gratinée à l’oignon, velouté de légumes sec et copeaux de foie gras ou encore la terrine de légumes maison. Deuxième option, les oeufs. Déclinés de cinq manières différentes. Bénédictine, homardine (aux crustacés), cocotte, brouillés ou omelette. Evidemment, le tout avec la touche Pourcheresse …
Plats mijotés ou grillés
Pour ceux qui souhaitent se faire plaisir, c’est également possible ! Des plats mijotés servis en cocotte comme le coq au vin ou le navarin d’agneau. Ce dernier fut le choix de mon convivial convive. Et quand j’ai vu arriver son plat avec ses odeurs et ses couleurs, j’ai immédiatement salivé. Le tout dans un jus qui promet une fin de repas à saucer comme un gourmand. Heureux de son choix, même s’il avait envie de jeter son dévolu sur une viande grillée … Dernière option. Plats que l’on conseille en soirée, la gamme “grillée”. Au choix, côte d’agneau, charolais, côte de veau. Les amateurs de poissons ne sont pas en reste en fonction des arrivages en turbot, barbue ou sole venus de Boulogne.
Un verdict positif, le plaisir du choix
Une cuisine gourmande, avec des saveurs, un encrage local sur la plupart des plats proposés. Et une manière ludique de proposer des choses différentes, des façons de manger en fonction de son humeur. Le mode bistrot “grignotage” permet un côté sur le pouce, tartinage. Les terrines sont savoureuses, le gravelax original (tiède et épicé). Les plats sont gourmands et revisitent des classiques du terroir français. La facture ne s’envole pas (on mange bien pour 20€). Ce qui nous emmènera à revenir tester picorer d’autres petits trésors de la carte …
Chez mon cousin
? 282 avenue de Dunkerque – Lambersart
? Métro Canteleu
☎ 03 62 13 42 88
1 commentaire
Je travaille souvent sur Paris et j’ai vu aussi de la bistronomie nomade. Le concept est sympa et surtout abordable. Ca fait plaisir de sortir des fastfood le midi pendant la pause dej.