Crise sanitaire et peur de la pénurie, tous mes potes se mettent à faire pousser des légumes chez eux, en ville. Un phénomène que l’on explique par une volonté de se reconnecter à l’essentiel et la nature. Et puis avec sans doute, l’ambition cachée de subvenir à certains de ses besoins alimentaires. Quand on pense que la plupart n’ont pas vu un arbre depuis des années, et vivent dans des espaces assez réduits, cela pose question. Et s’ils ont se mettait tous à avoir la main verte ?
Le bonheur de voir la nature vivre et pousser sous nos yeux
Il faut bien avouer que nous les citadins, on pourrait facilement s’émouvoir devant un carré de verdure ou un arbre fleuri. Ne vous moquez pas, c’est quand même pas à chaque coin de rue qu’on en trouve ! Une connexion naturelle et permanente avec le béton qui fait de plus en plus envisagé un paradis à la campagne et l’envie de migrer là où l’homme n’a pas mis son empreinte partout. A voir le succès des ventes de plantes éphémères qui cartonnent dans chaque grande ville de France traduit une volonté citadine de se reconnecter à la nature. Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Faire pousser des aromates est à la portée de tous
Alors on commence à s’improviser jardinier. Les plantes fleurissent nos intérieurs et beaucoup comprennent l’exigence dont elles ont besoin. Une passion qui peut devenir un vrai besoin. Pour passer à la plantation d’aromates et de légumes, il n’y a qu’un pas. Celui de joindre l’utile et l’agréable. Clairement, les aromates sont les meilleurs exemples. Il suffit d’un balcon, de petits pots en terres cuites ou même d’une bouteille en plastique pour avoir du thym, du romarin, de la ciboulette, persil, basilic … toute l’année. Si comme la plupart des plantes, les aromates ne sont pas fâchés avec la lumière, ils peuvent pousser en intérieur pourvu qu’ils ne soient pas au fond d’une cave. Et on vous assure que ça a vraiment une autre saveur que les truc achetés en grande surface. Mais ça vous le saviez déjà …
Après les aromates, les tomates et les framboises …
Si vous avez un appart sans extérieur, vos ambitions s’arrêteront aux aromates. Mais si vous avez un bacon ou une cour, là vous pouvez commencer à rêver de devenir un micro-agriculteur ! La folie des potagers fait rage en ce moment dans toutes les jardineries. On veut manger sainement et arrêter d’engraisser inutilement les “gros” de l’agro-alimentaires alors on explore des pistes. Les tomates (que les français adorent manger toute l’année, hérésie !) sont les têtes de gondoles des légumes qu’on aime faire pousser chez soi. Tomates cerises pour l’apéro ou Noire de Crimée selon vos envies. Il faut bien sûr se renseigner sur la compatibilité entre les différentes espèces que vous voulez faire pousser au coeur d’une même potager, regarder les moments de l’année où planter mais globalement, on est plutôt au bon moment de l’année pour s’y mettre. Si vous rêvez de fruits, vous trouverez en jardinerie de quoi faire pousser des agrumes, des fruits rouges … tout ça dans un grand pot (donc là encore, pas besoin d’un espace de dingue) ! Avouez que vous commencez à être tentés !
Le potager, un joli virus
Le phénomène est en plein explosion et je suis sûr que vous avez autour de vous quelqu’un qui s’est mis à planter chez lui. Et pourquoi pas vous ? Un travail de patience et d’amour dans la plupart des cas. Un phénomène étrange qui se diffuse en période de pandémie comme un joli virus …