Il est déjà tard dans la nuit mais impossible de s’arrêter en si bon chemin. Hors de question de zoner dans les pubs-clubs de Masséna- Solferino qui représentent ce que la nuit fait de pire. Non, ce soir, on va pousser mémés dans les orties dans le quartier de la gare. Le Golden wave va bien finir par m’achever à coup de musique rock dans son cadre théâtral.
Pourquoi découvrir cette pépite ?
- Un lieu incroyable
- S’exercer au pôle dance
- Ecouter du rock en attendant les premiers métros
L’expérience à vivre :
« J’ai fini au Golden wave hier » est une phrase qui en dit long sur l’intensité de la soirée. Il faut dire que pour traîner ces guêtres à l’écart de toute civilisation nocturne, entre l’opéra et la gare, il faut préalablement une certaine dose de courage ou de préchauffe. Mais une fois à l’intérieur, on jubile de pouvoir finir la nuit sur du bon rock dans un décor incroyable. Dans cet ancien temple gothique, on a su faire évoluer une musique et une clientèle « métaleuse » en un univers grand public. Pour autant, impossible d’entendre là-bas des dobes electro commerciales ni les derniers tubes des bandes FM. Ici, on aime le rock sous des très hauts plafonds. Les plus enthousiastes peuvent même s’essayer à des prouesses techniques sur les barres du podium, façon pôle dance. A l’étage, l’espace fumeur surplombe toute la piste et offre une vue imprenable sur ce palais fantastique. Si le lieu s’est démocratisé, on retrouve pourtant la touche trash-metal chez les serveurs. Si on ne sait pas toujours comment ni pourquoi on est allé au Golden, force est de constater que ce lieu est un repère des plus irréductibles noctambules lillois.
Info :
Le Golden Wave : 7 bis rue des Arts, Lille (mar>sam, 23h>7h)
Budget : Entrée libre
Suggestion : Un after entre rescapés