On en parle de plus en plus en plus. Le zéro déchet est la nouvelle tendance écolo visant à réduire ses propres déchets avec de petites actions qui allègent nos poubelles, sans effort ou presque. Véritable prophétesse du zéro déchet, Alice de Day by day a ouvert son épicerie en vrac à Wazemmes où on peut acheter ce qu’il faut pour chez soi sans produire de déchets. On a tenté l’expérience zéro déchet et ça donne vraiment envie de continuer…
« Je me suis mis au zéro déchet il y a deux ans et j’ai réussi à réduire mes déchets de 80% » se réjouit Alice. C’est vrai qu’il y a de quoi s’inquiéter en voyant le nombre de déchets et de poubelles remplis par semaine avec les seuls produits du quotidien. Emballages, boites, cartons, papiers, bouteilles… De quoi se rendre malade quand on voit ces déchets finir fatalement par polluer notre Terre. Le bon sens nous a donc poussés à tenter l’expérience de réduction de déchets. Mais comment faire et par où commencer ? Je commence par acheter dans cette épicerie un bouquin qui devrait m’aider “Famille presque zéro déchet, Ze guide”
Le zéro déchet pour les nuls
J’explique ma démarche à Alice et elle me donne rapidement quelques clés pour me lancer dans cette nouvelle aventure. Première étape, on vide ses placards. On a une tendance à acheter cinq fois plus que ce qu’il nous faut réellement. On stocke, on achète par lots pour bénéficier des réductions en tête de gondole mais on continue à acheter avant de consommer ce qu’on a chez nous. L’exemple des paquets de Barilla achetés par lot reste très parlant. Seulement, que fait-on des boites vides ? On les jette. Pour reproduire le même shéma à l’infini. La deuxième étape est de se demander si on peut réutiliser nos contenants ou si on peut pas se servir des bocaux de mamy. Tendances en plus ! On fait donc le plein ou l’inventaire de bocaux, boites, sachets, plastiques en notre possession.
Troisième étape, on fait une liste de courses sur nos besoins de la semaine. Ensuite, on passe à l’épicerie en vrac situé rue Gambetta (avec des bocaux, bouteilles vides, sachets, tupperware). Si vous n’êtes pas équipé, Alice vous donnera des pots de confitures et autres bocal à cornichons pour faire vos emplettes.
Là, vous pourrez trouver en libre service et en vrac (libre de choisir les doses qu’il vous faut vraiment) de bons produits (sans emballages) parfois bio. Au choix, pâtes, épices, huiles d’olive, bonbons, pâtes à tartiner, gel douche, produits d’entretien et même du vin ! Grâce à son partenariat avec Jean Bouteille qui a eu la riche idée de remettre la bouteille consignée à la mode, vous repartez avec votre bouteille de vin en carafe que vous réutilisez à volonté !
Dernier reflex pour commencer le zéro déchet, achetez-vous un cabas pour transporter plus facilement vos bocaux et produits achetés en vrac. Promenez-vous chez les petits commerçants de quartier et achetez aussi vos produits frais au marché dès que possible mais en refusant autant que possible les déchets. Même pour aller chez le boucher, prenez des tupperware, vous n’aurez plus besoin de leur papier pour transporter la viande !
Ca y est, j’ai les bases et la volonté de réduire mes déchets, en y mettant de l’envie et de la bonne volonté, ce qui va avec une meilleure consommation et le soucis d’épargner un peu la planète. Est ce que ça sera suffisant ? A cela Alice a une réponse ferme et souriante. “C’est comme le sport, si on est motivé, on y arrive !”
Infos :
Day by Day – 384 rue Léon Gambetta – Lille
3 commentaires
Faut arrêter de dire que Day by Day c’est ZERO DECHET.
ce n’est PAS zéro déchet, c’est du vrac, tout au plus, mais le zéro déchet c’est bien plus ambitieux que ça,
les clients peuvent peut être réduire leurs déchets à condition de venir avec leurs contenants, mais le magasin ne fait rien pour réduire les siens et encore moins l’impact écologique des produits qui ne sont pas locaux, très peu bio, et tout circule par une plateforme à Paris (livraison, stockage, nettoyage, transferts, tout tout tout),
je ne parle même pas du soutien des petites entreprises : les références c’est en grande partie des grosses boîtes.
les magasin ne sont même pas étudiés pour faire autre chose que de la vente de produit
j’ai failli rentrer en franchise mais après avoir découvert l’envers du décors, j’ai été très déçu d’un concept qui profite du manque d’information des gens qui y vont consommer et tombent dans le panneau croyant se déculpabiliser en consommant day by day (ça me fait rager car même le nom n’a rien de français)
autant aller acheter du vrac chez carrefour ou auchan, ils font la même chose, rien de révolutionnaire, ça vous reviendra même moins cher,
(petit secret bien gardé, un cofondateur est d’ailleurs issu de la grande distribution, autant dire que les méthodes et préoccupations sont similaires)
tandis que les petites épiceries, crées par des personnes portées par des valeurs écologiques, solidaire des producteurs et de votre bien-être, celles qui peinent à se monter face qu concurrent day by day… ben elles, qui font du vrac “complet” avec du frais, qui proposent toutes sortes de produits variés qui permettent de répondre à tous les besoins des clients, pas que sur du sec, sucré salé et détergents (car je sais pas vous, mais moi je mange pas que des graines et des olives) ont peut les saluer, féliciter pour la démarche, les vraies préoccupations et soucis de choisir des produits avec un réel impact pour votre santé, gourmandise mais aussi planète et économie locale, ce qui fait que votre région ne s’appauvrie pas.
Il faut être cohérent au bout d’un moment. Si on achète bio chez super u ou carrefour, je suis désolé, mais on n’est pas consomm’acteur, notre impact c’est du pipo (rien que pour témoigner de nombreux articles et reportages de journalistes plus que sérieux).
une démarche plus solidaire envers des commerçants engagés et qui connaissent tous leurs producteurs (souvent cités comme producteurs et non fournisseurs, ce n’est pas qu’une nuance de vocabulaire), leurs contraintes, quotidien, façon de produire… là vous pouvez dormir tranquille 🙂
bref, un petit coup de gueule car on parle beaucoup de ceux qui ont le fric pour se payer de la pub sur tous les canaux, être sponsor ou partenaire (donc qui donne un chèque à la fin) de nombreux événements dans lesquels il peut faire sa pub et faire de l’ombre à des initiatives de taille plus petite, qui peut faire venir des stars type Béa Johnson et j’en passe, ben faut se poser la question pourquoi votre épicier zéro déchet ne le fait pas, ben parce qu’il carbure pas au pognon mais aux valeurs, il a pas le temps lui, il est pas assis derrière son pc et des fois (!) la caisse, mais retrousse ses manches et toujours avec le sourire puisse vous parler avec passion des produits de son magasin et ses partenaires producteurs dont il est fier.
à bon entendeur.
signé : entrepreneur zéro déchet indépendant qui milite pour la vérité
Je ne suis jamais allée dans celui de Lille mais j’aime celui de Versailles. Très pratique comme commerce pour acheter ses produits en vrac.
—
Anne-Laure
Fondatrice de http://zerowasteforlife.com/
Et pour ceux qui ont encore des déchets, rendez vous directement en déchetterie et respectez le tri sélectif !
Avec le nombre de déchetteries disponibles en France voir : https://horairedechetterie.fr, étonnant de voir encore tant d’encombrants polluer nos campagnes.